La raréfaction des aires de stationnement automobile au centre de la ville s'accentue, devient un véritable casse-tête pour les automobilistes et les quelques espaces aménagés sont depuis longtemps saturés. Ainsi, les flots ininterrompus de véhicules qui se déversent chaque jour dans le centre de la ville et dont les conducteurs sillonnant rues et artères principales à la recherche d'un petit espace de stationnement, provoquent souvent une anarchie dans la circulation automobile. Conséquence : Une colère s'empare de ceux qui ne trouvent aucun lieu autorisé pour garer leurs véhicules de tourisme ou utilitaire, notamment à proximité des édifices publics dont la plupart en sont dépourvus. Un fonctionnaire d'une administration, bien au fait de la situation, parle d'une carence liée initialement au plan de circulation qui ne date pas d'aujourd'hui et qui n'a jamais pris en compte un tel problème, se posant pour l'heure avec acuité. Aussi, les édifications urbaines récentes n'incluent que rarement dans leurs plans d'aménagement des parkings souterrains ou à étage, fait-on remarquer. La crise des aires de stationnement de véhicules au chef-lieu de wilaya prend à cet égard de l'ampleur avec l'accroissement du parc automobile dont la capacité, estime-t-on, a triplé en l'espace d'une décennie et s'aggrave avec l'urbanisation effrénée. « Trouver un endroit pour garer sa voiture au centre-ville relèverait de l'exploit », indique un automobiliste en état de nervosité. Pour ce technicien d'une administration publique, les autorités en charge des constructions et des aménagements en matière d'urbanisme ont occulté la problématique de création de parking et d'aires de stationnement devant normalement accompagner toute structure nouvellement édifiée. Cependant, le problème ne se poserait pas dans les 21 communes de la wilaya à faible densité de population (la plus peuplée des communes ne dépasse pas les 14 000 habitants). Notre interlocuteur suggère aux gestionnaires de ces circonscriptions appelées à prendre de l'expansion à réfléchir d'ores et déjà à la question pour éviter ainsi les erreurs commises au chef-lieu de wilaya.