Tous les réseaux de transport viennent de connaître une amélioration et un développement tant espéré par la population d'une wilaya considérée comme un relais entre le Sud-ouest et le Nord, mais aussi un axe incontournable desservant les 5 wilayas limitrophes (Saïda, Tlemcen, Sidi Bel Abbès, El Bayadh et Béchar). Cette importance a engendré la nécessité de créer de nouvelles infrastructures routières. Afin de renforcer les prestations de l'accueil des voyageurs, trois gares routières sont en voie de réalisation à Aïn Sefra, Naâma et Mecheria ainsi que la construction de trois nouvelles gares de chemin de fer. A ce propos, le projet de deux nouvelles lignes ferroviaires a été lancé. Le premier consiste à relier Mecheria à Béchar, sur 360 km, dont la réalisation accuse apparemment un grand retard. Le second projet a été lancé il y a quelques mois seulement, reliant la ville de Mecheria à Redjem Demmouche (w. de Sidi-Bel-Abbès (140 km). Par ailleurs, l'étude d'une troisième ligne qui reliera dans un avenir proche Mecheria à El Bayadh (120 km), est en phase de finalisation. En outre, près d'une vingtaine de lignes inter wilayas ont été créées, des liaisons à grande distance, à l'exemple d'Alger, Ghardaïa, Tindouf, Adrar, Ouargla, Mascara, Témouchent et autres destinations. Notons que le transport urbain et les lignes intérieures n'ont pas été en reste ; un réaménagement des circuits a été mis en place afin de satisfaire totalement les localités auparavant isolées, en particulier celles des zones reculées. Pour la consolidation des routes nationales et départementales, la direction des Travaux Publics a, pour sa part, entrepris de construire plusieurs ponts et des travaux de rénovation des routes, sur plusieurs centaines de km. D'aucuns déplorent la situation de l'aéroport de Mecheria, une infrastructure flambant neuf qui a engrangé des centaines de milliards et qui, décidemment, depuis près de quatre années déjà, demeure sans activité aucune.
