Au centre-ville, les habitants, particulièrement les écoliers, n'en peuvent plus de devoir inhaler les émanations pestilentielles que dégagent les ordures ménagères. En effet, pour des raisons qui restent à déterminer, cela fait plusieurs mois que les services de nettoiement n'ont pas procédé à l'enlèvement des ordures ménagères dans plusieurs endroits très fréquentés de la ville d'Oran et les immenses amas de détritus qui enlaidissement depuis déjà longtemps l'espace séparant le Boulevard de l'industrie, où se trouve l'école primaire Zahia-Barkat, de l'avenue Hamou-Boutlelis, n'attirent pas que des bêtes errants. Beaucoup de jeunes donnent l'assaut aux décharges dans l'espoir de trouver quelque chose qui peut être vendue (le pain rassis est souvent leur butin). Ce site n'est pas le seul à avoir été transformé en immense décharge sauvage puisque à Haï El Amir, à quelques mètres seulement du centre payeur de la caisse sociale « Jean Kraft », la situation est la même.