Le fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) a accordé 242 garanties, a indiqué hier le ministre de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, lors d'un point de presse qu'il a animé en marge de la réunion d'évaluation des cadres du secteur qui s'est tenue au Cerist. Le ministre a souligné que le nombre d'interventions de cet organisme a connu une augmentation substantielle depuis le mois de mai dernier où il n'était que de 187 garanties. Il a rappelé dans ce sillage que la loi de finances 2008 prévoit la mise en place d'une caisse de soutien aux investissements dans le secteur de la PME. Il a signalé que depuis juillet dernier, plus de 20 000 nouvelles PME ont été créées. Le nombre de cette catégorie d'entreprises est passé en quelques mois de 376 767 PME à moins de 400 000, a-t-il précisé, tout en mettant en relief les difficultés auxquelles elles sont confrontées dont le financement, le foncier et l'absence de la culture d'entreprenariat. Pour ce qui est des dispositifs de mise à niveau, M. Benbada a encore une fois rappelé que le programme de l'Union européenne MEDA d'appui aux PME sera prolongé eu égard aux résultats probants qu'il a donnés. Quelque 500 PME bénéficieront de ce programme complémentaire qui débutera en 2008. Près de 445 PME ont, jusqu'à présent, été assistées pour leur mise à niveau qui concerne différents aspects de l'entreprise, dont le management. Le gouvernement, de son côté, consacre dans un programme parallèle un milliard de dinars annuellement pour la mise à niveau des entreprises. Le ministre, qui a énuméré à cette occasion toutes les activités réalisées dans son secteur durant l'exercice 2007, a appelé les cadres de son secteur à lancer une réflexion sur la façon de revoir les pratiques et les choix du secteur afin de les mettre au diapason avec les nouvelles donnes de l'économie nationale. Il s'est réjoui que les économistes préconisent de plus en plus le développement des PME comme solution de substitution dans leurs réflexions sur l'après-pétrole. Le ministre a relevé en outre que son département envisage de revoir certains textes réglementaires dont la loi d'orientation pour la promotion des petites et moyennes entreprises afin de mieux définir certaines notions qui nécessitent d'être adaptées aux standards internationaux. D'après lui, d'autres mécanismes devraient être mis en place afin d'améliorer et de diversifier les instruments de financement des PME.