N'ayant pu terminer ses études d'informatique, le jeune Larbi Adjed a ouvert un cyber, « je voulais rester dans ma passion », dit-il. Situé au boulevard principal de Maghnia, le cyber est fréquenté par des étudiants et des enseignants. Comment définissez-vous un cyber ? Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le cyber est un lieu de sciences et de recherches et non pas de jeux. Internet est une belle invention qui fait gagner du temps et de l'argent pour les bons utilisateurs. C'est à dire ? C'est simple : avant, les étudiants et les chercheurs de façon générale avaient recours aux livres qui coûtent cher, quand ils sont disponibles. Aujourd'hui, avec le net, rien n'est impossible. Tout est à portée de la main et sans grands frais. Vous savez, mon bonheur, ce sont ces élèves qui viennent pour faire des exposés, avec des illustrations en plus. Les gérants des cybers parlent aussi de problèmes ?! En effet, souvent, nous sommes victimes de coupures, ce qu'on appelle la déconnexion, cela nous porte préjudice et pénalise aussi les usagers. Vous savez, je fais ce métier par passion parce que dans ce métier on ne s'enrichit pas.