L'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a réitéré son exigence d'une repentance de la France pour les « crimes » commis durant la colonisation. « Nous maintiendrons nos positions de principe par rapport au colonialisme français, en continuant à revendiquer les droits légitimes de notre peuple et en exigeant de l'Etat français qu'il reconnaisse ce qui a été commis contre le peuple algérien pendant 130 ans de pratiques barbares », a affirmé lundi le secrétaire général de l'ONM, Saïd Abadou. L'Etat français « doit demander expressément pardon et souscrire au droit à l'indemnisation » des victimes, a ajouté M. Abadou lors d'une cérémonie en hommage à Abane Ramdane, l'architecte de la Révolution algérienne. M. Abadou a estimé qu'en choisissant la « voie responsable » de la repentance, la France « s'offre une occasion pour fonder avec l'Algérie des relations de coopération d'égal à égal, dans l'intérêt des deux peuples ».