Le collectif des habitants de la Cité Emir Abdelkader a tiré, hier, la sonnette d'alarme sur la situation déplorable endurée, en protestant contre la persistance du problème du retour des eaux usées dont les résidents sont victimes depuis la fin de la saison estivale dernière. Les concernés ont affiché leur mécontentement quant aux désagréments engendrés par les eaux usées qui ruissellent de partout, laissant émaner des odeurs nauséabondes qui dérangent énormément. Il faut dire que l'état des lieux se passe de tout commentaire, particulièrement aux alentours des établissements scolaires et à l'entrée même de l'agglomération. « Outre les désagréments liés aux odeurs nauséabondes, les risques de contamination du réseau d'eau potable sont bel et bien réels. D'ailleurs, aucun d'entre nous ne supporte vivre dans cet environnement malsain », déplore un habitant. En effet, les inondations des eaux usées ont complètement abîmé les trottoirs et les artères de la cité, où le nombre de nids de poule a connu une progression considérable ces derniers mois, notamment après les averses qui se sont abattues sur la région. « Cela fait environ deux mois que l'APC d'Arzew a donné des instructions aux agents communaux pour procéder au règlement du problème, en dépêchant sur les lieux des camions vidangeurs. Cette solution provisoire n'a réglé que momentanément le problème, vu que celui-ci a ressurgi quelques semaines après », dira un habitant. Notons que la cité Emir Abdelkader comprend un nombre important de spéculateurs spécialisés dans la commercialisation des caves. En l'absence des opérations de contrôle, tous ces celliers, pourtant dépourvus de réseaux d'eau potable, d'assainissement et d'électricité, affichent complets. « Nous demandons à ce que les services concernés multiplient les opérations de dératisation dans cette cité où le problème des caves inondées est toujours d'actualité », a-t-on ajouté.