Annaba-Cagliari, journal d'une traversée houleuse » est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître à Annaba. Son auteur, Abdallah Nouadria, diplômé de l'école nationale des travaux publics (ENTP) d'Alger et ancien directeur des infrastructures et des équipements publics dans des wilayas de l'est, est, a priori, très passionné par la mer Méditerranée et le tourisme maritime. Il relate, dans la première partie de son ouvrage, une série d'événements tantôt fâcheux, tantôt plaisants, vécus en haute mer, tout en attirant l'attention des candidats à l'émigration clandestine sur les dangers de la mer Méditerranée qu'il qualifie, à juste titre, de mer imprévisible, véritable cimetière des harraga, écrit-il, notamment. Dans la seconde partie de son livre, il propose aux lecteurs quelques notions de l'histoire des villes de Annaba, El Kala, Tabarka et Cagliari. Ces villes, appartenant au bassin méditerranéen, ont certainement un soubassement historique commun. Elles renferment, note-t-il, un patrimoine culturel et historique indéniable qui contribue aux besoins incontournables du tourisme d'aujourd'hui. Ce livre est préfacé par un ancien officier supérieur de la marine nationale à la retraite et ancien élève de l'école navale de Livourne (France), en l'occurrence Abdelkader Khirouni, qui écrit notamment qu' « il est temps que les pouvoirs publics améliorent, d'une manière significative, les infrastructures d'accueil sur toute la côte algérienne ». Et d'ajouter qu' « ils doivent renforcer et vulgariser la réglementation en la matière afin d'encourager le tourisme de plaisance et d'attirer, par la même occasion, les touristes empruntant la voie maritime ».