Le wali brandit la menace de la dissolution si ces communes persistent dans cette impasse. Quatre communes de la wilaya de Tiaret vivent des situations de blocage. C'est le cas de Rahouia, Sidi Bakhti, Si Abdelghani et Mahdia dont les élus respectifs n'arrivent toujours pas à trouver des consensus. Face à cette situation, le wali, par le biais d'un communiqué de presse, brandit la menace de la dissolution de ces communes si ces dernières persistent dans cette impasse. Plus d'un mois après les élections locales du 29 novembre, les APC, sur la dizaine ou régnaient une grogne sourde, n'ont pas encore connu de dénouement à la mesure des attentes des populations et surtout des programmes devant impulser un plus à l'heure où responsable locaux et élus s'activent à la préparation de la visite présidentielle qu'on dit imminente. Les élus de Sidi Bakhti, Si Abdelghani, Mahdia et Rahouia, pour ne citer que ces communes, qui montraient jusque-là des signes d'inflexibilité, semblaient pourtant revenir, sous toutes réserves, à de meilleurs sentiments avec des réticences avérées pour les formations en lice à Rahouia. Dans cette commune du nord de la wilaya, à majorité PT, qui avait raflé la mise avec 3 sièges et des voix en plus que le Hamas, alors qu'on croyait les choses reprendre leur cours normal avec la désignation des vice-présidences dévolues au MSP et au RND, voilà qu'on en arrive à reparler de crise. Contacté à ce sujet, le maire PT de Rahouia, M B. Boukhetache nous fit savoir que « ces gens là ne semblent pas enclins au dialogue, même après leur avoir confié une vice-présidence », menaçant de « rendre les clefs ». Discorde Un renoncement de dernière minute qui dit long sur une crise latente qui fait dire aux opposants du maire de Rahouia à la presse que « ce dernier, par son comportement, n'a fait que piétiner l'affinité convenue devant le premier magistrat de la wilaya lors de notre entrevue de mercredi dernier ». Les élus du MSP et du RND disent « ne pas comprendre ce revirement que seul la mise en application de la réglementation, notamment les articles 25 – 47 et 50 de la loi n° 90/08 du 07/04/1990 peuvent infléchir ». On croit tout de même savoir que l'affectation de la commission sociale reste la pomme de discorde puisque le P/APC, qui est à son troisième mandat, ne veut en aucun cas s'en dessaisir. « D'ailleurs, il n'a pas du tout caché sa convoitise et c'est mentionné noir sur blanc sur le registre officiel des délibérations à l'issue de la rencontre de ce samedi », devaient-ils conclure. Un pourrissement que les autorités, dont le wali, voudraient voir finir car il y va, dira-t-il dans le communiqué, de « la crédibilité de l'Etat qui entend tout mettre en œuvre pour voir la dynamique de développement enclenchée dans la wilaya ne pas s'arrêter ».