L'université Mohamed Khider de Biskra a fêté jeudi avec éclat le 20e anniversaire de sa création avec au départ trois instituts nationaux : ceux de l'hydraulique, d'architecture et d'électronique. A ces 3 instituts initialement dotés de l'autonomie administrative, financière et pédagogique s'ajouta une bonne dizaine d'autres pour former en 1992 le centre universitaire. Ces dernières années, le campus de Biskra a connu un essor remarquable. « Il s'étale aujourd'hui sur plus de 80 ha et avec ses 3 facultés, ses 25 départements et ses 5 résidences universitaires, il accueille non seulement 17 000 étudiants mais n'a rien à envier aux grandes universités du nord du pays, puisque'en collaboration avec des pays étrangers, notamment la France universités de Rennes, Lyon, Marseille, 50 travaux destinés à faire avancer les connaissances dans divers domaines s'effectuent dans 13 laboratoires », a tenu à préciser le recteur dans son discours de clôture de l'année universitaire avant de procéder à la distribution des prix aux majors de promo. Le premier lauréat avec une moyenne générale annuelle de 15,14 obtenue en anglais est un étudiant nigérien. C'est devenu une coutume à l'université de Biskra, les majors de promo en plus de leur inscription d'office en postgraduation se voient offrir des emplois par des entreprises comme l'Enicab, la Câblerie des Ziban ou des institutions comme l'Agence foncière et la Caisse nationale du logement (CNL). La fête a été animée par la sympathique chorale d'El Kantara et les admirables pom-pom-girls du CEM Zerari de Biskra dont les diverses prestations n'ont pas été visiblement du goût de certains invités désespérément déplaisants, intégrisme oblige.