El Eulma : Relance des travaux de réhabilitation Plusieurs chantiers de réhabilitation des routes, des réseaux d'AEP et d'assainissement sont en cours dans différents quartiers de la ville d'El Eulma. Les délais de réalisation, prévus pour un court terme au départ, enregistrent cependant beaucoup de retard. La première étape du programme consiste en la rénovation du réseau d'AEP sur un prolongement de 100 km pour une enveloppe financière de 200 MDA, prélevée sur le budget communal. Cette opération, maintes fois reportée faute de moyens techniques, s'est achevée le mois dernier. Une autre entreprise prendra en charge la viabilisation de la voierie sur 35 km, à hauteur de la cité du 19 Juin, des 40 et 250 logements, ainsi que de la rue du 1er Novembre 1954. La STRWS, entreprise spécialisée dans le revêtement des routes, connaîtra, à son tour, des perturbations en raison de la remise à neuf du projet d'assainissement, qui a consumé près de 170 millions de dinars . Les trois opérations, au coût global de 370 MDA, ont connu d'importants retards. L'ancienne APC est intervenue auprès des entreprises et les a mises en demeure de se conformer au cahier des charges. Histoire de stade et de piscine Depuis 1996, date de lancement du projet de réalisation de la piscine olympique d'El Eulma, les habitants de la cité, plus particulièrement les jeunes et les sportifs, attendent toujours l'ouverture de la structure, qui fait encore et toujours, couler beaucoup d'encre et de salive. Notons qu'en juin dernier, la piscine a été officiellement inaugurée par le président de la République, alors en visite à Sétif. Mais la structure, pour laquelle plus de 160 MDA ont été injectés, dont 47 MDA, alloués par la direction de la jeunesse et des sports, (destinés à l'équipement en matière de couverture et de chauffage), n'a toujours pas ouvert ses portes. Le conflit entre la DJS et l'ancien P/APC, portant sur la nomination d'un gestionnaire et les prérogatives de chacune des deux institutions, en est la cause. Dire que le directeur de la jeunesse et des sports avait déclaré dernièrement à « El Watan » que ce problème a été réglé. D'un autre côté, les athlètes des cinq clubs de la ville, évoluant au stade Harèche, se plaignent de la fermeture des vestiaires et des douches, les obligeant à recourir à ceux privés. Afin de régler définitivement la question de la structure précitée, le nouveau maire a entériné, à travers une correspondance, le désistement du stade au profit de la DJS. Beïda Bordj : une famille asphyxiée par le gaz Une famille, résidant dans la localité de mechta Ouled Khammès, dans la commune de Beïda Bordj, située au sud du chef-lieu de la wilaya, a été victime d'un accident domestique. Les quatre membres de la famille ont été intoxiqués à l'intérieur du domicile familial, suite à l'inhalation du monoxyde de carbone qui se dégageait de la combustion du charbon utilisé pour se réchauffer. Des informations obtenues, il ressort que suite à l'évacuation des victimes, par les services de secours, sur le centre de santé du chef-lieu de la commune, les parents et l'une des filles ont reçu les premiers soins, alors que l'autre, âgée de 30 ans, succombera suite à ce malheureux accident. Ville sans salles de cinéma Le festival du film amazigh se tient à Sétif entre le 9 et le 13 janvier. Qui dit festival de film, dit projection cinématographique, et qui dit projection, dit salle de cinéma. Seulement, on oublie de dire que la population sétifienne est privée de salles de cinéma depuis plus d'une douzaine d'années, au moins. Oui, Sétif, depuis l'incendie qui a détruit le Variété, la transformation du Star en centre commercial par ses propriétaires, la fermeture du « Colisée » et la reconversion de l'ABC en salle de vente et de réunions politiques, n'a pas vu beaucoup de projecteurs donner vie au grand écran. Le cinéma est mort à Sétif, depuis qu'il n'existe plus aucune salle à cet effet dans la capitale des Hauts-Plateaux. Alors comment organiser un festival du film sans les espaces adéquats et sans un public, qui n'a jamais eu le plaisir d'apprécier une projection sur grand écran ? Les pouvoirs publics et les responsables de la culture ne pensent-ils pas qu'il est temps de redonner vie au 7e art à Sétif ? A. R., N. L., Razik Bacha, Sadek Djerdi