Trois communes, après les élections locales du 29 novembre dernier, sont bloquées et n'arrivent pas encore à s'entendre pour désigner les commissions et les vice-présidents. Sur les 16 communes que compte la wilaya, les communes de Saïda, de Sidi Ahmed et de Maamora sont en butte à des luttes intestines, voire tribales. Les communes de Balloul et Skouna ont, quant à elles, pu régler leur blocage ces derniers jours. A l'APC de Saida, sur les 23 élus qui la constituent, 11 élus de HAMAS, du RND, du FFS et même du FLN désapprouvent le choix des candidats déjà désignés aux différents postes et campent toujours sur leurs positions. Selon un élu, « il suffit qu'un membre bascule dans l'opposition ; un transfuge peut changer les cours des choses et bloquer les délibérations lors des assemblées ». C'est ce qui s'est passé au niveau de l'APW, où l'opposition s'est retrouvée majoritaire.