En dépit de la nomination d'un nouveau directeur et les rentrées substantielles d'argent induites par la vente de tours et autres infrastructures réalisées dans le cadre de son plan de charge, l'agence foncière de wilaya ou AFCOT ne semble pas se débarrasser de cet épineux problème généré par la grogne de plus en plus grandissante des souscripteurs. Grosse colère qui risque de s'exacerber avec la montée au créneau des citoyens de plusieurs localités, concernés par ce type d'habitat. Des citoyens, qui disent vouloir « manifester leur colère », avaient déjà alerté le ministre en visite à Sougueur, en lui remettant un dossier, mais ajoutent-ils : « nos souffrances ne semblent pas susciter des solutions à la mesure des attentes ». Que ce soit donc au chef-lieu de wilaya où le projet des 150 logements n'a pas encore repris malgré les promesses fermes faites par le wali qui est le président du conseil d'administration, au lendemain du scandale révélé qui a valu la présentation du dossier devant la justice, ou à Sougueur de par les assurances fournies par le ministre de l'Habitat en personne, ne semblent infléchir la donne. D'autres souscripteurs, dans d'autres localités, vivent les mêmes problèmes induits par les retards dans la réalisation des logements de type LSP, à un moment où l'agence a vu la nomination d'un nouveau responsable et le dossier relatif à la gestion passer au devant de la justice et qui semble connaître une avancée avec la remise prochaine de l'expertise demandée par les juges.