Le président du tribunal a reporté à mardi prochain le procès de l'affaire dite de « l'agence foncière ». Beaucoup de victimes n'avaient pas répondu présents à l'appel à l'audience d'hier. Au total, ce ne sont pas moins de 29 inculpés, dont l'ex-directeur général et des ex-responsables d'agences et des victimes, concernés par le procès. Les accusés, 32 personnes, poursuivis en vertu de la loi dite « lutte contre la corruption », emprisonnés depuis plus de 10 mois pour certains et sous contrôle judiciaire pour d'autres, devraient répondre de certaines accusations dont celles liées à la « dilapidation du foncier urbain et mauvaise gestion ». L'affaire instruite par les services de sécurité et même par l'IGF, après que le wali en tant que président du conseil d'administration eut porté plainte, non sans de fracassantes révélations publiques, a suscité beaucoup de commentaires et nécessité une expertise mais n'a pas révélé tous ses secrets. En dépit de substantielles rentrées d'argents induites par la vente d'une tour commerciale, beaucoup de projets immobiliers traînent, notamment le logement social promotionnel dont les chantiers sont à l'arrêt. Présentées devant le procureur de la République, 9 personnes ont été mises sous mandat de dépôt et d'autres sous contrôle judiciaire.