Les premiers bassins, dont les travaux devraient débuter incessamment, seront installés à Aïn El Turck, Kristel, Cap Blanc et à Mers El Hadjadj. Ils seront opérationnels en 2008. Pour parer à toute éventualité de raréfaction du poisson au niveau de la Méditerranée, d'autant que la flotte algérienne de pêche ne dispose pas de bateaux capables d'aller en haute mer, le ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques vient de débloquer, dans un premier temps, 900 millions de dinars pour financer la réalisation de 6 bassins d'élevage de poissons dans la wilaya d'Oran. La réalisation de ces projets permettra de créer plusieurs centaines de postes d'emploi, d'abord dans les chantiers de construction, puis pour leur fonctionnement et dans les activités induites. Les premiers bassins, dont les travaux devraient débuter incessamment, seront installés à Aïn El Turck, Kristel, Cap Blanc et à Mers El Hadjadj. Ils seront opérationnels en 2008, apprend-on de sources proches de la direction de la Pêche de la wilaya d'Oran. Les projets, décidés en 2005 et dont les études ont été confiées à une firme allemande, seront réalisés par une entreprise turque qui dispose d'une certaine expérience, dit-on, pour avoir déjà réalisé des projets similaires en Turquie et dans d'autres pays. PRODUCTION DE CAVIAR Les spécialistes du ministère de tutelle ont opté, précise-t-on, pour l'élevage de la dorade, une espèce considérée comme étant très rentable eu égard à la facilité de son élevage, sa rapidité de prolifération et son adaptation aux sites choisis sur le littoral oranais, à proximité de la mer. Certaines sources proches de la direction de la Pêche et des Ressources Halieutiques confient que des opérateurs privés avaient manifesté, depuis quelques années déjà, leur souhait d'investir dans l'élevage de différentes espèces très rentables, comme l'esturgeon, pour la production de caviar. Des idées considérées comme étant géniales par les uns et franchement utopiques par d'autres. Selon les mêmes sources, certains parmi les investisseurs potentiels avaient souhaité, à l'époque, l'attribution de lots de terrain d'une surface jugée « trop importante pour justifier leur utilité dans le projet ». Par ailleurs, on affirme que la production « industrielle » de la dorade, très estimée du reste par les consommateurs de la région, devrait permettre une baisse importante des prix du poisson, qui sont trop élevés actuellement.