Ayant crevé l'écran avec sa prestance, sa voix et son charme, pendant toute la période de la « star academy », version algérienne, Khadija Raja Meziane, 21 ans et brillante étudiante en droit, se dit rester elle-même « Au-delà du 1 million de DA et du véhicule gagnés, rien ne vaut l'amour de mon public et des enfants ». Nous l'avons rencontrée au centre culturel de Maghnia où les autorités de sa ville l'ont honorée. Que ressentez-vous à l'issue de la finale d'Alhan oua chabab ? Un grand bonheur, celui d'avoir bien représenté ma ville et ma wilaya et je suis reconnaissante envers tous ceux qui ont voté pour moi, d'ici ou d'ailleurs. Cette consécration est celle de tous les gens de Maghnia, une ville qu'on a tendance à condamner à chaque fois et à lui coller des étiquettes peu honorables. Cela prouve, aujourd'hui, que ma ville est celle de la culture, aussi… Nous supposons que vous avez des projets ? En effet, l'équipe d'Alhan oua chabab aura à faire une longue tournée sur le territoire national, au Liban, en Egypte et en France. En plus, j'ai signé un contrat de trois ans avec une grosse boite de musique. J'envisage d'ores et déjà d'enregistrer un album pour les enfants et revenir sur les planches, mes premiers amours, pour jouer des pièces théâtrales pour les enfants. J'ai aussi des projets avec Houari, l'autre candidat d'Oran, un frère, des projets de comédie pour les enfants toujours. Ne craignez-vous pas que votre succès vous fasse oublier vos études ? Non, alors pas du tout, parce que je considère que l'art sans sciences n'est rien. Je suis en quatrième année de droit et je suis déterminée à terminer mes études sur le même rythme. Je suis assez organisée pour allier mes études et mon art. Enfin, après ma participation à la première version de l'Ecole, je suis devenu plus responsable et je resterai modeste. L'égoïsme ou la grosse tête ne font pas partie de ma personnalité, ni de mes principes. En plus, c'est le public qui a élevé haut Raja et je lui resterai fidèle et reconnaissante…