Les associations des parents d'élèves et les représentants de la société civile de Béni Boussaïd, 25 km de Maghnia, interpellent le wali sur les projets d'un CEM et d'un lycée inscrits à Zouia depuis plus de trois années et dont les travaux n'ont curieusement pas encore été entamés. « Nous ne comprenons pas, le seul collège dont dispose notre commune est saturé : plus de 50 élèves par classe, ce qui est contraire à toute pédagogie ». Ne s'arrêtant pas là, les citoyens de cette région frontalière, dépités, revendiquent également le démarrage des travaux du lycée. « Nos enfants du secondaire sont scolarisés à Maghnia, cela signifie toutes les charges supplémentaires qui viennent se greffer aux budgets des familles. Mais, ce que nous ne comprenons pas, c'est l'inscription d'un lycée à Zouia depuis 3 ans, mais à l'heure actuelle aucune pierre n'a encore été posée sur le terrain d'assiette. Pourquoi cette lenteur ? pourquoi cette indifférence ? Nous voulons seulement comprendre », martèlent les Boussaïdis. La pétition adressée au chef de l'exécutif de Tlemcen est signée par huit associations représentatives de la commune.