Décidément, le football et l'argent continuent d'alimenter la chronique de la CAN. Immuablement, depuis des années, la Coupe d'Afrique des nations est émaillée d'histoires d'argent. La CAN 2008 au Ghana n'y échappe pas. C'est d'abord les Zambiens qui ont tiré les premiers lorsque les « Chipolopolo », joueurs de la Zambie, ont exigé le versement de primes conséquentes sous peine de tirer leur révérence. La Fédération n'a pas obtempéré et a chargé le coach de renvoyer deux joueurs pour écarter toute menace de grève. La victoire face au Soudan (3-0) a fait croire aux dirigeants que les joueurs avaient « oublié » leur revendication. Le réveil a été dur, après la lourde défaite (1-5) devant le Cameroun. Nul doute que la prochaine et ultime sortie devant l'Egypte (mercredi) à Kumasi sera précédée par d'autres revendications des joueurs zambiens. Les Namibiens, eux aussi, ont emboîté le pas aux Zambiens, mais sur un tout autre chapitre, bien plus grave encore. Jugez-en. Le président de la Fédération de football namibienne, John Muinjo, et le coach, l'allemand, Reihard Fabisch, ont révélé que des personnes se présentant comme des organisateurs de paris sportifs auraient proposé 3000 dollars pour chaque joueur namibien, en contrepartie d'une levée de pied. Ils affirment que ces « émissaires » ont sollicité des joueurs, afin d'arranger des matches. La CAF a demandé aux deux responsables namibiens de rédiger des rapports pour procéder à l'ouverture d'une enquête.