Le syndicat des enseignants affilié à l'UGTA a organisé, ce week-end, une rencontre-débat au profit des sections syndicales des adjoints de l'éducation. Un corps qui est resté, des décennies durant, en marge des promotions souffrant à la fois de l'ingratitude de l'administration et de l'absence d'un statut en tant que tel qui leur garanti une vie digne. Déjà à l'état embryonnaire, le nouveau statut particulier que le ministre s'apprête a entériner suscite la grogne de cette catégorie des travailleurs de l'éducation. « Le projet en question renferme une pléthore de disparités, et nous condamne à rester éternellement otage d'une besogne réduite à la portion congrue de garderie », dira un adjoint d'éducation. Ils ont également évoqué le volet des indemnités, notamment les échelons qui reculeront de quatre catégories, l'ancienneté qui ne sera pas comptabilisée pour les postulants au poste de surveillant général et l'abrogation du poste d'adjoint d'éducation principal. A cet effet, le syndicat invite le ministre de l'Education à revoir sa copie, une plate-forme de revendications qui lui a été adressée par le biais de la direction de l'éducation, nous dit-on.