Photographe professionnel, Il est aussi le directeur de la Sacil, un groupe de communication et de publicité. Chaouki Dib s'est lancé un défi : sortir des sentiers battus et bousculer les us des Tlemcéniens. « On ne voudrait pas confiner Tlemcen dans l'artisanat et la chanson andalouse, nous sommes à l'ère de la technologie », dit-il sans complexe… En organisant le premier salon national de l'informatique, de la bureautique et du multimédia, vous avez franchi un autre pas ?! Ecoutez, depuis toujours on colle à Tlemcen l'étiquette de ville de l'artisanat, de la sculpture, de la chanson andalouse. Nous sommes fiers de toutes ces richesses, mais Tlemcen est aussi une ville moderne qui aspire à être au diapason des grandes métropoles. Nous ne voulons plus être confinés dans un créneau précis. Et ce salon est la preuve que nous sommes capables d'être à la page, comme on dit. La satisfaction que nous ressentons aujourd'hui c'est d'avoir réussi à sortir ce type de manifestation de la capitale et notre fierté c'est d'avoir accueilli 50 000 visiteurs dans ce salon. Les visiteurs avaient tout le loisir d'acquérir des produits de dernière génération et à des prix chocs, mais une fois le salon clôturé, Tlemcen se rendort sur ses lauriers… Non, en dehors des produits nouveaux défiant toute concurrence qu'on pouvait acquérir pendant le salon, avec des facilités de paiement et un service après-vente, des partenaires ont signé des contrats avec les exposants pour ouvrir des boutiques à Tlemcen. Le salon, si voulez, a servi de déclencheur à une activité technologique et c'est surtout cela le grand mérite. Les prochaines éditions du salon se tiendront donc régulièrement ?! En tout cas, nous l'espérons bien, mais pas forcément à Tlemcen ville. Notre souhait c'est que toute notre wilaya en profite. Enfin, que tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette expérience en soient remerciés !