Datant de l'époque coloniale, l'école primaire Seddouki Mohamed est dans un état de délabrement avancé. Les élus de la localité de Merine ont mis à profit la visite effectuée, lundi dernier, par le wali pour solliciter les fonds nécessaires à la réalisation de nouvelles classes. « Les infiltrations des eaux pluviales sont fréquentes et perturbent souvent les cours », déclare le directeur de l'école, tout en montrant du doigt les murs lézardés d'une classe coiffée de tuiles rouges désordonnées. Les élèves y sont scolarisés dans des conditions déplorables. « Cette situation est inacceptable ! », s'écrie le wali au sortir d'une classe menaçant ruine. « Un P.V de démolition a été établi en 1998, mais la commune n'a pas les moyens de financer la construction de nouvelles classes », explique le maire de Merine. Pour le wali, la réalisation de nouvelles classes constitue une « priorité », avant le lancement des travaux de réalisation d'une bibliothèque communale prévue sur un terrain adjacent. Plus de 200 élèves sont scolarisés à Seddouki Mohamed, selon un élu de Merine.