Les infirmiers de l'hôpital Frantz Fanon de Blida ont largement suivi le mot d'ordre de grève du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). « Nous nous devions de présenter un front uni et d'être solidaires », dira un des infirmiers, puis d'autres expliqueront le mal-vivre et la nécessité de revoir le statut de l'infirmier en Algérie. D'autres iront jusqu'à étaler les mauvaises conditions de travail ainsi que les salaires octroyés. « Il faudra venir les jours de semaine et observer comment se passe la journée d'un paramédical », tente d'expliquer une jeune femme avant que d'autres viennent parler des salaires. « Il faudra penser sérieusement à augmenter les primes liées à notre métier puisque la moindre faute est payée cash », dira un autre, travaillant dans les services des urgences.