Annoncée par la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS - UGTA), la décision de grève générale a trouvé dès samedi un écho favorable au niveau du CHU Benbadis où l'ensemble du personnel regroupant techniciens paramédicaux, agents administratifs et employés, a clairement exprimé son adhésion au large mouvement de protestation formalisé par un arrêt manifeste du travail et une marche matinale organisée dans l'enceinte hospitalière véhiculant par le biais de banderoles un même slogan qui clame « Le refus des inégalités entre les employés du secteur de la santé ». Il faut dire que cette démarche vient en ultime recours après les infructueuses tentatives entreprises par les représentants syndicaux en vue de satisfaire la plate-forme de revendications soumise depuis des mois à l'attention de la tutelle. Celle-ci porte essentiellement sur « l'élargissement de l'indemnité de contagion et la généralisation de la prime d'intéressement à tout le personnel, tous corps confondus. L'octroi de l'indemnité du poste spécifique Sud au personnel paramédical (infirmiers principaux) et la titularisation des vacataires notamment ». Pour rappel, nous reviendrons sur le fait que la FNTS avait adressé à la tutelle un ultimatum de quinze jours avant de mettre à exécution sa menace de grève illimitée qui a rallié près de 6000 employés rien qu'à l'hôpital Benbadis « où un service minimal est tout de même assuré pour le bien-être des malades qui n'ont pas à être pris en otages », nous a affirmé un représentant de ladite section syndicale.