A Constantine, le taux de participation à la grève a connu une hausse hier. Selon le communiqué du Snapap, le chiffre avancé est de 77,88%, alors qu'il était de 70% au niveau de tous les secteurs de la wilaya le premier jour. Les animateurs de la grève déplorent la note adressée le 24 février par le directeur de la santé, sommant les médecins de rejoindre leur poste de travail. Par ailleurs, un syndicaliste a été relevé de son poste de responsabilité à la clinique rénale de la cité Daksi. La coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique prévoit de tenir aujourd'hui une conférence de presse pour dresser le bilan du mouvement. S. A. A Annaba, le représentant de l'Unpef, Yassine Mahrez, a annoncé que le débrayage s'est radicalisé le 2e jour pour atteindre le taux de 90%. Il justifie cette avancée par le sit-in observé hier dans la matinée par les grévistes de l'intersyndicale devant le siège de la direction générale du centre hospitalo-universitaire Ibn Rochd, fief de l'UGTA. De ce fait, ils ont respecté le programme de leur mouvement de protestation, qui prévoit une assemblée générale aujourd'hui à la faculté des sciences médicales (INESSM), à l'effet d'évaluer leur mouvement de débrayage et dégager les propositions des suites à donner. M.-F. G. A Skikda, les syndicalistes de l'Unpef affirment que les enseignants des établissements scolaires de Sidi Mezghiche, El Harrouch et Tamalous ont rallié le mouvement de grève durant le second jour, alors que le taux de participation a atteint 90% à l'échelle de la wilaya. La direction de l'éducation avance un chiffre de 29% pour l'enseignement moyen et primaire, et 22,47% pour les personnels administratif et éducatif. Il reste à noter que l'adhésion du secteur de la santé a été timide et les 22 vétérinaires qui ont débrayé durant le premier jour, ont finalement rejoint leur poste hier. D. D. A Mila, c'est essentiellement le secteur de l'éducation qui a fait parler de lui en cette 2e journée. Le mot d'ordre de grève a été largement suivi, selon les affirmations du coordinateur de wilaya de l'Unpef, Abdelouahab Lamri Zeggar. Ce dernier tient à préciser que le mouvement de contestation est monté d'un cran avec le ralliement de nombreux établissements du moyen et du primaire pour atteindre le taux de 77%, alors que le pourcentage d'adhésion était de 74% durant la première journée. Le secrétaire général du Snapest, Amar Bahri, avance, quant à lui, des taux moins éloquents. Ces derniers se situent entre 15 et 40% pour les trois paliers de l'enseignement. M. B. A Guelma, 1700 fonctionnaires du secteur de l'éducation nationale sont affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Ils ont maintenu la pression pour ce 2e jour, réalisant un taux moyen de 70% à travers les établissements du primaire et du moyen. D'autre part, le premier responsable de la direction de l'éducation a indiqué que 1456 fonctionnaires étaient en grève, hier, sur les 4511 qui devaient être en poste au niveau de son secteur, soit un taux global de 22,63% de suivi de la grève, tous paliers confondus. Des taux d'adhésion qui demeurent sujets à controverse. K. D. A Jijel, la grève de la Fonction publique a été faiblement suivie hier si l'on se réfère aux informations fournies par les services de la wilaya. Ces derniers avancent un taux global de 8,76%. C'est le secteur de l'éducation qui a connu la plus large adhésion, principalement dans les deux premiers paliers. Selon les informations recueillies auprès d'un animateur de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le ralliement dans le secteur de l'éducation a atteint 65,76% lors du 1er jour. Quant à la journée d'hier, celui-ci avancera un taux de 80% pour le cycle moyen, 73% pour le primaire et seulement 15% au niveau du secondaire. F. S. liste a été relevé de son poste de responsabilité à la clinique rénale de la cité Daksi. La coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique prévoit de tenir aujourd'hui une conférence de presse pour dresser le bilan du mouvement. S. A. A Souk Ahras, les enseignants des cycles primaire et moyen ont maintenu hier le mot d'ordre lancé par l'intersyndicale malgré l'absence de structures représentatives. A Sedrata, la majorité des écoles primaires a débrayé et quelques CEM ont connu des grèves partielles. A Souk Ahras, ce sont surtout les dissidents de l'UGTA qui ont réussi à paralyser quelques écoles primaires. Les grévistes estiment à 15% le taux de suivi, alors que l'administration le limite à 11%. Il est à rappeler que les vétérinaires ont observé une journée de grève seulement en guise de solidarité. A. Dj. A Tébessa, la 2e journée de grève a été marquée par l'entrée en lice du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Selon une source syndicale, le taux de participation des médecins grévistes dépasse les 90%. Rappelons que durant la 1re journée, seul le personnel de l'éducation a adhéré au mot d'ordre avec une participation de plus de 85%. L. S. A Oum El Bouaghi, presque la totalité des établissements scolaires a repris le travail. Sans doute, le corps enseignant n'a pas voulu sacrifier les compositions du 2e trimestre. A Aïn Beïda, le lycée Zinaï a fonctionné normalement, les lycéens ayant subi les épreuves des compositions trimestrielles. A Meskiana, tous les établissements ont repris le travail, à l'exception du CEM Sellaoui Ammar. L. B.