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Les mains sur la tête
Chronique judiciaire
Publié dans El Watan le 26 - 02 - 2008

Le jour du décès, les gens ont commencé à affluer au domicile mortuaire et parmi eux l'ex-épouse du défunt, accompagnée de ses enfants.
Lorsqu'elle s'est mariée en 2002, à l'âge de 24 ans, la jeune femme était loin de se douter que sa vie allait basculer. Son mari meurt, en effet, trois ans après, lui « léguant » un enfant de deux ans et une « montagne » de soucis. Le jour du décès, les gens ont commencé à affluer au domicile mortuaire et parmi eux l'ex-épouse du défunt, accompagnée de ses enfants. Cette dernière avait divorcé de son défunt mari quelques années avant que celui-ci ne décide de refaire sa vie. « L'ex-épouse de mon défunt mari s'était présentée chez moi afin de partager ma peine. Ce qui était normal, vu que le disparu était le père de ses enfants », se souvient la jeune veuve. Trois jours après l'enterrement, les choses se sont envenimées. La cause ? La demeure cossue, les voitures, les bijoux, l'argent en liquide que le disparu vient de laisser. Il n'était pas question que la jeune épouse s'approprie toute cette fortune, alors qu'à ses yeux elle n'était qu'une « intruse ». En dépit du fait qu'elle était mariée en bonne et due forme – civilement et religieusement – la jeune femme ainsi que son enfant seront « priés » de quitter la maison, non sans qu'elle soit agressée physiquement. Une agression consignée par certificat médical. La justice sera saisie et la jeune femme est reconnue en tant que victime, lors d'un jugement rendu par la cour de Blida le 27 mai 2006. La justice, par le biais du tribunal de Koléa, ne s'est pas arrêtée là, puisqu'elle a rendu, entre-temps, un jugement ordonnant une expertise afin d'évaluer au centime près les biens laissés par le défunt. Les enfants issus du premier lit, la veuve éplorée et son fils sont les héritiers légaux. La part de chacun est soulignée avec exactitude. Cependant, la jeune femme est en situation précaire. Véritable « SDF », elle ne peut accéder à son domicile, craignant les représailles. « Je n'ai personne pour m'aider. Je compte sur la justice de mon pays afin de sortir définitivement de ce cauchemar », soupire-t-elle. Le petit est chez sa grand-mère maternelle, la jeune femme occupe aujourd'hui un « lit » dans une cité universitaire à Alger où elle suit un cursus de magistère. Elle demande que la décision de justice (affaire 05/3571 du 11/12/2005) rendue par le tribunal de Koléa, ordonnant une expertise des biens, soit appliquée le plus tôt possible. Le document du tribunal stipule que l'expert avait trois mois pour rendre son rapport. Depuis, la jeune veuve est toujours... dehors.

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