Une soixantaine de familles dans la commune de Aïn Taya viennent d'être évacuées de force par les services de sécurité des logements qu'elles ont occupés illicitement pour seulement une journée. Ces citoyens, qui ont initialement bénéficié de ces logements dans le cadre du logement social participatif (LSP), se sont vu paradoxalement signifier, à maintes reprises, le changement du statut juridique de ces logements. « L'OPGI de Dar El Beïda, par le biais de ses responsables, nous a promis de régler définitivement notre problème au plus tard le mois de septembre 2007 et, à ce jour, la situation de nos logements n'a toujours pas été réglée », soutient un bénéficiaire. A en croire les responsables de l'OPGI, la question de revoir le statut juridique de ces logements s'est posée à cause de la révision des coûts. Ces citoyens, ne pouvant donc supporter aucune augmentation des parts de versement, ni des nouvelles mensualités qui ont fait l'objet de calcul sur de nouvelles données, ont attendu une solution à leur problème depuis maintenant plusieurs années, sans grand résultat hélas. « Nous avons pris possession de ces logements pour faire réagir les pouvoirs publics », dira un bénéficiaire. Après cependant une longue tractation avec les autorités locales et les services de l'OPGI, ces derniers ont promis à ces citoyens d'achever complètement les travaux de finition y compris l'alimentation en électricité, d'une part, et de revoir les modalités de paiement qui seront revues à la baisse, d'autre part .