La commissaire européenne en charge des Relations extérieures et de la Politique européenne de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner, est arrivée hier à Alger pour une visite officielle de deux jours. Mme Ferrero-Waldner a été accueillie à l'aéroport international Houari Boumediène par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Plusieurs questions sont au menu de cette seconde visite de Mme Ferrero-Waldner à Alger, dont le soutien de l'UE à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, la finalisation de l'accord stratégique énergétique, l'immigration clandestine et son « pendant », la question de la facilitation de l'octroi des visas, la libéralisation des services et du commerce des produits agricoles, la question de la double tarification du gaz, les questions régionales comme la situation au Maghreb. A ce propos, Mme Benita Ferrero-Waldner a réaffirmé, à son arrivée à Alger, l'« appui » de l'UE à l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). « Nous attachons une très grande importance à la question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC et nous appuyons son désir de devenir membre de cette organisation », a souligné Mme Ferrero-Waldner selon l'APS qui a rapporté l'information. Dans ce sillage, elle a rappelé que les accords avec l'OMC sont aussi des « accords techniques », ajoutant qu'il subsiste encore quelques questions à régler et que les pourparlers sont satisfaisants. Par ailleurs, Mme Ferrero-Waldner a réitéré l'appui de l'UE au « plan national d'action (le Programme national de relance de la croissance économique) », exprimant, à cet effet, la disponibilité de l'UE à soutenir les réformes économiques en cours en Algérie. « Nous évoquerons les questions liées au commerce, l'énergie et notamment les questions liées à la sécurité », a-t-elle encore soutenu. Dans le même ordre d'idées, elle a évoqué la question de la libre circulation des personnes, estimant que « ce dossier tient à cœur aux Algériens ». « Nous aborderons certainement la question de l'émigration, que ce soit l'émigration légale ou l'émigration illégale et, surtout, celle relative à la facilitation des mouvements des personnes », a-t-elle indiqué.