Les derniers attentats ne seront jamais un facteur de perturbation à notre programme de couverture sécuritaire à travers tout le territoire algérien. » C'est ce qu'a déclaré hier Ali Tounsi, le directeur général de la sûreté nationale, à l'école de police de Annaba où il a présidé la sortie de 696 officiers inspecteurs de la promotion Messaoud Bouzlifa, mort à Skikda lors d'une explosion d'une bombe artisanale en 2004. En éludant les questions relatives à l'ordre sécuritaire, le directeur général de la police a préféré s'étaler sur le programme de sûreté de daïra qui vise en priorité les régions frontalières, à l'effet de limiter le trafic de contrebandiers. A ce propos, le patron de la police a déclaré : « Sur les quelque 550 daïras que compte le pays, plus de 380 ont été dotées d'une représentation de sûreté. Ce qui porte à 70% le taux du programme national qui s'achèvera à la fin de 2009. » En ce qui concerne le statut du policier, le chef de la sûreté nationale a laissé entendre qu'« il est en voie d'achèvement d'autant qu'il a été enrichi de 30 nouvelles lois régissant la fonction de policier ».