« Cela veut dire qu'on n'aura pas l'eau en juin ? », mettait en garde le wali en constatant que certains travaux relevant du secteur de l'hydraulique n'étaient pas encore achevés. C'était lors d'une visite de travail effectuée, la semaine passée, dans la localité de Hassi Khebbi, à 370 kilomètres du chef-lieu de wilaya. Pourtant, selon le responsable de ce secteur, les délais n'étaient pas encore achevés et, précisera-t-il, « le nouveau château d'eau influe sur la réalisation ». Pour cette localité qui, jusqu'à présent, est alimentée en eau par citernes, on a dû réaliser, à environ 34 kilomètres, 4 forages raccordés à une bâche d'accumulation de 500 mètres cubes (en phase de finition), jumelés à une station de pompage (en cours) avec un débit de 15 litres/seconde et à un château d'eau de 200 mètres cubes. Une installation estimée à 19 milliards de centimes. Deux autres projets (pose de conduites) pour l'achèvement de l'adduction en eau potable de Hassi Khebbi, dont le montant s'élève à 37 milliards de centimes, sont, apprend-on, réalisés au-delà de 90%. Par ailleurs, le wali a exigé de tout refaire sur le plan esthétique concernant le château d'eau de 500 mètres cubes, implanté dans la localité. En effet, cet ouvrage de forme cylindrique, réalisé à 98%, pour un montant de plus de 2 milliards, a un aspect, pour le moins que l'on puisse dire, des plus repoussants.