Les chaînes de la BADR C'est devenu une coutume de voir, chaque début de mois, se former des chaînes interminables de citoyens devant le parvis de la banque BADR de Aïn Beïda. Il s'agit des retraités venant toucher leurs pensions. Ainsi, pendant deux ou trois jours, les abords de la banque ne désemplissent pas. Les retraités, ayant travaillé en France, prennent d'assaut la BADR pour retirer leurs pensions en Euros, bien sûr ! Tous ces hommes du troisième âge viennent parfois accompagnés d'un proche, car des pickpockets peuvent être aux aguets. Il y en a parmi eux qui font le change sur place ; d'autres préfèrent des lieux plus discrets. Ce qu'il faut souligner, surtout, c'est que personne n'ignore le cours des devises, principalement l'Euro. Absence de marchés couverts A l'exception de quelques marchés couverts, établis principalement dans les grandes villes de la wilaya et dont l'existence remonte à l'ère coloniale, les autres cités de la région en sont dépourvues. L'exemple de Meskiana est le plus illustratif : les marchands ambulants n'ont d'autre espace pour étaler leurs marchandises que l'ex-place de la Remonte, ou plutôt une infime partie de celle-ci. Eté comme hiver, fruits et légumes sont exposés à l'air libre. De même, les lieux manquent d'hygiène et de salubrité. C'est là une situation qui perdure depuis de longues années. La municipalité devrait envisager la construction d'un marché couvert ou, tout au moins, l'exploitation de l'ex-local des galeries algériennes. Même topo dans les autres petites localités, comme F'kirina, Dhalaâ, Berriche…Il leur reste, cependant, les marchés hebdomadaires comme palliatif.