L 'Epic travaille étroitement avec les bureaux d'hygiène communaux (BHC). Le citoyen peut, pour sa part, joindre directement l'établissement. « Nos équipes ramassent tout animal errant sur la voie publique, mais s'en tiennent aussi aux recommandations des BHC », insiste Mme Saïdi Bendjaballah, chef de service. A Rassota, à Bordj El Kiffan, les BHC ne semblent pas faire leur travail convenablement. Les dépouilles d'un chien et d'une brebis sont visibles aux alentours des showrooms des concessionnaires qui se sont installés sur la RN24. « Le chien a une robe fauve et a été jeté sur le bord de la route », relève un citoyen qui met en évidence l'indifférence des BHC. De janvier au 6 mars, 1291 chiens et 2124 chats ont été ramassés. Le travail de l'Epic n'est guère une sinécure : en plus des agressions dont ils ne manqueront pas d'être victimes, les citoyens se lèvent contre ces « pratiques ». Ils s'opposent aux opérations de ramassage des animaux, « surtout quand il s'agit de chats ». « Sans le vétérinaire de la commune concernée, l'on ne peut procéder au ramassage, reste que l'autorisation est nécessaire », insiste le chef de service. Des particuliers ramènent leurs animaux. « Pas plus tard qu'hier, un citoyen a ramené son chien. Sans le vouloir, il lui a fracassé le bassin. Il était en larmes », relève-t-il. Une somme de 600 DA est exigée de la personne qui veut déposer son animal. Reste que tous ceux qui veulent récupérer les chiens égarés sont obligés de se conformer à une réglementation rigoureuse. « En janvier, 3 chiens ont été récupérés, mais aucun cas n'est signalé le mois de février. Les gens ne connaissent pas suffisamment l'endroit », atteste Mme Saïdi.