Des insuffisances continuent de caractériser une grande partie des zones rurales, en l'absence de structures légères de soins, qui même si elles existent, ne sont pas généralement opérationnelles, ni performantes, à l'instar de celles implantées dans les communes d'El Eulma et de Treat, bien qu'elles datent de plusieurs années. Leur réouverture a été vivement sollicitée par les habitants et élus lors d'une récente visite de travail et d'inspection du chef de l'exécutif de wilaya. La salle de soins de la localité de Boukhalafa (El Eulma) est fermée depuis 1994 en dépit du fait qu'elle dispose de l'ensemble des équipements médicaux. Cette situation a contraint les patients, déjà en bute à des difficultés sociales, à se déplacer vers les grands centres urbains pour se faire soigner, notamment dans les structures relevant du CHU de Annaba. Deux autres salles de soins, situées à quelques kilomètres du chef-lieu de commune de Tréat à Bouchachia et Ibn Salem, connaissent également le même sort malgré les services importants qu'elles peuvent rendre aux habitants, déjà touchés par la récession économique, synonyme de pauvreté et d'absence d'activités, donc de revenus. Pour la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, ces trois salles de soins, non opérationnelles, ne font pas partie de la carte sanitaire de la wilaya, dans la mesure où ces structures ont été réalisées au titre des programmes communaux de développement (PCD), sans qu'elles soient livrées aux services de la santé. Une demande a été faite aux autorités des deux communes concernées pour qu'il soit procédé à des travaux de réaménagement de ces salles, avant leur réouverture.