Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a affirmé hier que la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur écarte toute privatisation de l'université. L'appréhension liée à la privatisation de l'université a été définitivement écartée par une clause de la loi d'orientation sur l'enseignement supérieur, adoptée fin janvier, a-t-il rassuré, alors qu'il présidait à Constantine une conférence régionale sur l'évaluation du système LMD (licence-master-doctorat). Tout en annonçant que ce dernier sera « passé au peigne fin selon une méthode d'évaluation rigoureuse », le ministre a réaffirmé que le LMD « n'est pas une introduction à la privatisation de l'université algérienne ». Consacrée essentiellement à une explication du canevas élaboré en vue de cette évaluation « s'appuyant, a-t-on souligné, sur des données de terrain puisées de l'expérience pratique » et de ce fait « associe tous les acteurs concernés », cette rencontre, à laquelle ont participé les universités de l'est du pays, sera couronnée par une conférence nationale prévue le 19 mai prochain à Alger sur le même thème. Selon l'exposé détaillé présenté au cours de la rencontre, l'évaluation se fera selon un « système pyramidal » au niveau des départements puis des facultés et enfin au niveau des universités et des centres universitaires.