Les enseignants issus des universités et autres instituts supérieurs et exerçant dans le cycle moyen et primaire se sont regroupés hier devant le siège de la direction de l'éducation pour d'un côté exprimer leur rejet manifeste de leur classification dans la nouvelle grille des salaires et de l'autre soulever un nombre de revendications avec en sus l'annonce de la création d'une coordination de cette frange d'enseignants activant sous l'étendard de l'Unpef. En effet, dans une correspondance adressée au ministre, les protestataires se disent lésés par la nouvelle classification qui, selon eux, a été élaborée sur la base des diplômes, or, ajoutent-ils, nous nous retrouvons à 2 catégories de moins par rapport aux PES. Par ailleurs, les professeurs mécontents ont sollicité la tutelle de prendre les mesures qui s'imposent afin de permettre à cette catégorie d'enseignants de bénéficier des différents avantages afférés aux enseignants dont la promotion, le passage d'un palier à un autre, la réduction du volume horaire et la généralisation des décrets 330/95 et 330/95 portant sur les modalités d'octroi de logements. Enfin, les enseignants signataires de la pétition ont interpellé leur coordination nationale pour durcir le mouvement de protestation jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications, lit-on sur le communiqué rendu public. En outre et à Saïda, les professeurs certifiés de la wilaya exerçant au niveau des cycles primaire et moyen de l'enseignement général ont observé hier un sit-in devant la direction de l'éducation pour manifester leur mécontentement et leur désarroi. « Nous n'arrivons pas à comprendre ; nous possédons une licence au même titre que les professeurs du secondaire qui sont à la 13 alors que nous sommes classés à la 11 », dira un protestataire, et à un autre d'ajouter : « Nous sommes marginalisés ; le classement doit se faire en fonction des diplômes et non des postes occupés. » Et un autre de conclure : « Le directeur de l'éducation a refusé de nous recevoir pour lui faire part de nos revendications à transmettre au ministre de l'Education. » Issac B, Sid Ahmed