Fait saillant de la journée, une singulière passe d'armes dont a fait les frais la directrice de la Formation professionnelle. Cette dernière avait commis la faute de se laver les mains d'un catastrophique choix de terrain, pour un établissement à Oulhaça, situé sur le passage d'un cours d'eau pluviale. La session de printemps de l'APW a été bien moins terne que ses précédentes. Deux points étaient essentiellement à son ordre du jour : le bilan d'activité de la wilaya pour l'année 2007 et le secteur de la formation professionnelle. Habituellement, les intervenions les plus remarquées venaient d'élus MSP. Pour cette fois, elles ont été le fait de nouveaux élus du FLN, un FLN qui a perdu l'APW mais qui reste en rivalité avec le RND qui la lui a ravie. A ce titre, fait saillant de la journée, une singulière passe d'armes dont a fait les frais la directrice de la Formation professionnelle. Cette dernière avait commis la faute de se laver les mains d'un catastrophique choix de terrain, en 2004, pour un établissement à Oulhaça, situé sur le passage d'un cours d'eau pluviale et qui s'en est trouvé dernièrement inondé. De même, elle a tout maladroitement écarté sa responsabilité dans la malfaçon de l'étanchéité d'un autre à El Amria, inondé lui aussi à chaque pluie. Ces deux anomalies avaient été relevées par une commission de l'APW. Un élu FLN relança la directrice de l'exécutif qui se défaussa dans la première affaire sur tous les services techniques de l'exécutif, lesquels participèrent au choix du terrain. Pour la seconde affaire, elle annonça qu'elle allait introduire une autre demande, une première ayant échoué, en vue d'obtenir de son ministère des crédits pour refaire l'étanchéité du centre de formation d'El Amria. Un autre élu FLN ne rata pas cette nouvelle faute en lui rappelant l'obligation de faire jouer la garantie décennale qui engage la responsabilité de l'entrepreneur ainsi que tout l'arsenal juridique existant pour défendre l'intérêt public. Par ailleurs, dans le cas de Oulhaça, il expliqua qu'il s'agit de situer les responsabilités pour que pareils méfaits ne soient plus. Le PAPW, lui, du RND, clôt le sujet en rassurant la directrice et l'auditoire sur la nature des intentions de ses collègues. Pour le reste, l'APW n'a pas manqué de se faire l'écho des craintes exprimées ici et là en matière d'environnement, cela sur deux sujets principalement : les centres techniques d'enfouissement (CET) et les dangers que représente le futur pôle industriel en zone côtière, avec son projet d'aluminerie. Pour ce qui est de cette dernière, le wali a suggéré l'idée que ses promoteurs soient entendus par l'APW. Son directeur de l'environnement, lui, a expliqué que rien ne sera fait sans que le ministère concerné n'ait donné son aval à l'étude d'impact actuellement en cours. Quant aux CET dont celui de Béni-Saf réalisé et les cinq autres en voie d'achèvement, leur entrée en service butte sur leur érection en EPIC, une érection conditionnée par la promulgation d'un arrêté interministériel fixant leur financement.