Prévu pour le mois de novembre dernier, le lâcher du gaz de ville, entrant dans le programme d'alimentation des localités d'El Gourzi et de Bounouara relevant de la commune de Ouled Rahmoun, n'aura finalement pas eu lieu dans les délais prévus. Ce qui n'a évidemment pas manqué de provoquer un mécontentement, fort compréhensif de la part des habitants de ces deux localités. Surtout ceux d'El Gourzi, qui auront passé ces derniers hivers dans des conditions extrêmement pénibles, qu'ils continuent encore d'endurer. Les habitants d'El Gourzi nous diront : « Nous n'en pouvons plus d'être ballottés d'une administration à l'autre. Nous vivons un véritable calvaire : froid, humidité, moisissures sur les murs, problème de transport des bouteilles de gaz butane…avec toutes les conséquences qui en découlent,sur notamment la santé de nos enfants, ceux en bas âge surtout. Nous en appelons aux autorités concernées, le wali en particulier, pour qu'elles mettent fin à nos souffrances ». Et d'ajouter : « Nous sommes d'ailleurs disposés à cotiser s'il le faut, si le problème est d'ordre financier pour peu que les autorités nous fassent signe ». Signalons que nous avons vainement tenté de prendre attache avec les services techniques de la Sonelgaz à propos du retard constaté dans le programme d'alimentation en gaz de ville de ces deux localités. Cependant, et selon certains habitants, il semble que les travaux dévolus à cette entreprise, à savoir le transport du gaz jusqu'à l'entrée des habitations, ont été réalisés depuis plus d'une année. Le retard dans la distribution de cette énergie serait dû à des considérations liées au respect de certaines conditions de sécurité : les agents de la Sonelgaz auraient relevé des anomalies techniques au niveau des colonnes montantes réalisées par les services de l'OPGI dans les cages d'escalier de la plupart des immeubles que comptent ces localités.