Les résidants du lotissement Idrissi à Bouzaréah vivent le calvaire depuis plus de deux mois et pour cause : l'eau domestique, mélangée aux égouts est impropre à la consommation. Pour eux, cette situation qui n'a que trop duré leur porte préjudice. Reste que les autorités locales et les services de la Seaal ne font rien pour parer à cette situation. « Beaucoup se trouvent dans l'obligation de s'approvisionner d'eau minérale. Les familles ne peuvent pas se permettre de débourser de l'argent à chaque fois pour l'achat de l'eau minérale qui grève la bourse de plus d'un », s'emportent-ils en assurant que les autorités locales, plusieurs fois « ameutées » sont pourtant au fait de cette situation. « Des prélèvements ont été faits », ajoutent-ils. Les autorités locales font entendre un autre son de cloche. M. Abdi, élu à l'APC, affirme qu'après les plaintes des habitants, des prélèvements ont été faits sur quatre sites par les services de l'APC. Le laboratoire auquel ont été confiés les prélèvements a conclu à un résultat ne corroborant pas aux craintes des habitants. Entre-temps, les résidants campent sur leur position et appréhendent d'éventuelles répercussions sur leur santé. Ils assurent que le cas « affligeant » de leur lotissement peut être extrapolé à d'autres quartiers de cette commune des hauteurs de la capitale qui vivent dans l'anarchie, en raison, insistent-ils, d'une gestion au pas de charge.