Admise au pavillon de la maternité de l'établissement public hospitalier de Relizane, pour son premier accouchement, une jeune femme de 32 ans a rendu l'âme suite aux complications qu'elle a eu après avoir mis au monde un bébé. A défaut de présence d'un spécialiste, les sages-femmes n'ont pu faire mieux pour la sauver. Emue par cette perte qui risque de ne pas être la dernière, la population semble prise par une réelle panique, nourrie par le déficit criard de l'établissement en spécialistes gynécologues et ce, en dépit des demandes formulées par la direction à la tutelle.