La restructuration du cimetière français Tamashouët, situé près du quartier El-Hamri, après l'exhumation des sépultures civiles françaises, a été examinée au cours d'une réunion tenue hier au siège de l'Hôtel de Ville par les représentants du consulat général de France à Oran, des services techniques de la commune d'Oran, de la subdivision de l'urbanisme, de l'administration locale de la wilaya et de la régie des pompes funèbres. Deux points importants ont été soulevés concernant toutes les démarches liées à cette opération de regroupement, notamment la délimitation de la superficie qui est actuellement de 17 hectares, réunissant près de 2 814 tombes. Elle touchera les cimetières d'Es-Senia, Gdyel, Hassi Ameur et de Hassi Mefsoukh, qui totalisent 672 tombes dont les sépultures seront déplacées et regroupées dans les ossuaires du cimetière d'Oran. L'autre opération concerne la désignation, par les autorités consulaires, de l'entreprise française (GSET), spécialisée dans la restructuration des cimetières. Elle sera chargée de la réalisation des ossuaires recevant les petits cercueils d'ossements et le mur d'enceinte, à partir du mois de juin 2008. Les responsables concernés ont également évoqué les autres questions relatives aux autorisations délivrées par le Procureur Général pour les exhumations et les transferts ainsi que les cérémonies religieuses. A noter qu'après la fin de ces opérations, la superficie sera récupérée par la commune. Dans l'Ouest du pays, les cimetières de Mascara, Relizane et de Saïda sont également concernés par ces dispositions.