Des promesses aux actes. Le député RCD de la zone Nord, le Dr Rafik Hassani, avait lors de sa campagne électorale pris l'engagement auprès de la communauté algérienne émigrée en France de porter auprès des responsables nationaux concernés une de leurs préoccupations majeures : les conditions et le coût du transport aérien vers le pays natal. Promesse tenue. C'est ainsi que le député RCD France, Rafik Hassani, qui a rencontré récemment le nouveau PDG d'Air Algérie, Abdelwahid Bouabdallah lui a soumis les préoccupations de la communauté algérienne de France, notamment celle relative au prix des billets. Le député a proposé au dirigeant de l'entreprise aérienne nationale d'examiner la possibilité d'« aller plus loin dans les réductions appliquées », sans que cela prête à « conséquence sur la trésorerie de la compagnie nationale et avec l'avantage de susciter le goût du voyage ».Et le député d'argumenter que « les mentalités et les habitudes ont changé avec l'aménagement des périodes de travail ». En effet, a-t-il fait valoir, « les Algériens de France sont prêts à fractionner leurs vacances, pour peu que soit mise en place une politique adaptée et, pourquoi pas, agressive des prix ». Rafik Hassani a, par ailleurs, posé le problème des disponibilités de sièges, l'été, ainsi que celui de la ponctualité des vols et de la propreté des appareils. Selon le député RCD France, le PDG d'Air Algérie, en place depuis peu de temps, a déclaré avoir « trouvé une saison estivale déjà installée ». Il s'est toutefois engagé à « apporter des améliorations dès cet été par le recours à l'affrètement conséquent d'avions ». Le premier responsable de la compagnie aérienne a aussi fortement insisté sur l'effort qui sera fait quant à l'accueil des vacanciers. Air Algérie va également « mener une réflexion à propos du transport des dépouilles dans le sens d'un effort sur les prix pratiqués, notamment en direction des plus démunis », a souligné Rafik Hassani. Quant au scandale rapporté par la presse la semaine dernière à propos d'un trafic concernant précisément le transport des cercueils, M. Bouabdellah a annoncé que « des mesures ont été prises » et qu' « une enquête est en cours ». Enfin, il a émis le souhait de rencontrer des représentants de notre communauté prochainement à Paris.