Après la disparition, il y a quelques semaines, d'une kalachnikov à Annaba, la sûreté de wilaya a été secouée par plusieurs bouleversements dont le plus important est la création d'une Brigade de recherche et d'investigation (BRI). Celle-ci élira siège dans l'ex-arrondissement de Sidi Salem de la commune d'El Bouni, une cité coloniale connue pour sa malvie et son taux élevé de banditisme. Créée par la direction de la police judiciaire (DPJ) de la DGSN, la BRI sera opérationnelle dans quelques jours. Elle est dirigée par un officier supérieur qui a subi dernièrement un stage de 15 jours de spécialisation à Alger. Autonome, cette unité sera chargée comme son nom l'indique de la recherche et de l'investigation pour contrecarrer le terrorisme et le crime organisé. Cependant, l'envergure de cette brigade nécessite un important dispositif humain qualifié à la mesure des missions qui lui ont été imparties. D'autant plus que la wilaya est constamment sujette à des scandales dont le dernier en date est la disparition d'une kalachnikov non retrouvée depuis en dépit d'intenses recherches. Dans cette affaire, rappelons-le, trois policiers, dont le chef de la brigade, ont été placés sous mandat de dépôt et 6 civils placés sous contrôle judiciaire. Dans le même sillage, la sûreté de wilaya sera renforcée par la mise en service imminente de 2 nouveaux arrondissements de sûreté urbaine implantés dans les cités de Oued Forcha et Rym dont le dénominateur commun est la densité démographique et la délinquance. Cependant, du côté de Aïn Achir (Corniche) où un commissariat a été installé, ce territoire semble être dominé par une présence constante des éléments de la gendarmerie.