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Parc immobilier de Souk Ahras : Entre constructions vétustes et habitat précaire
Publié dans El Watan le 11 - 05 - 2008

Au chef-lieu de la wilaya, elles sont 16 poches de bidonvilles qui ceinturent la ville et qui offrent, de loin, un conglomérat de ferraille et de bois comme décor. Plus de 4 622 habitations précaires sont officiellement recensées à travers le territoire de la wilaya de Souk Ahras, où le phénomène est encore difficile à endiguer à cause de facteurs.
Les opérations multiples, engagées par les responsables pour éradiquer ce fléau, n'ont pas donné les résultats escomptés et les campagnes de relogement ont encouragé d'autres gens à venir s'agglutiner aux pans de l'armature urbaine. Des poches, qui ont échappé à l'urbanisation effrénée qu'ont connues les daïras importantes de la wilaya, subissent encore l'arrivée en masse des familles rurales et celles des quartiers de la périphérie, donnant ainsi naissance à des quartiers bidonvilles et perpétuant le phénomène. A la cité Bendada, à celle de Diar Ezzerga ou encore Rebbahi, le décor est presque le même : des baraques en bois et en tôle ondulée qui s'entassent et s'entremêlent dans l'anarchie, des enfants qui courent dans la boue séchée parmi les détritus et des objets hétéroclites qui jonchent le sol, des jerricans même trop de jerricans et un nombre impressionnant de fils électriques raccordés à des câbles piratés au vu et au su de tout le monde. Les familles qui y habitent sont loin de se complaire dans ces lieux de misère et de dénuement, mais les arguments, on en vous donne à satiété. « C'est le seul moyen pour pouvoir bénéficier d'un gîte par ces temps de népotisme et de hogra », nous confie un enseignant installé dans un bidonville depuis quatre ans. Un sexagénaire confirmera : « J'ai vécu plus de quarante ans comme locataire chez un particulier dans une cave exiguë, sans eau, sans électricité et sans lumière. Le nombre des rats dépassait de loin celui des voisins. Pensez-vous que j'aurais trouvé mieux ? ». Ces « désavantagés » de la politique du logement reconnaissent, pourtant, l'existence parmi le groupe de personnes opulentes et bien introduites qui choisissent momentanément cette situation pour bénéficier d'un logement. D'autres, ayant appris par cœur la procédure et les étapes par lesquelles doit passer un postulant au logement, réussissent, dans un élan de cupidité, à reloger tous les membres de la famille. Au chef-lieu de la wilaya, elles sont 16 poches de bidonvilles qui ceinturent la ville et qui offrent de loin un conglomérat de ferraille et de bois comme décor. Mêmes scènes à la cité communale de Sédrata ou à Aïn Tolba, agglomérations de la deuxième ville de Souk Ahras, où des citoyens cohabitent avec les mouches, les moustiques et les rongeurs dans une précarité affligeante. Lors de la dernière rencontre avec les comités de quartier, le P/APC de Souk Ahras a annoncé que des mesures dissuasives seront mises en application par les services communaux pour lutter contre le phénomène. La démolition des baraques et la récupération des terrains, après relogement des familles qui y habitent, ont été préconisées comme solutions. Difficile sera le pari quand d'autres élus communaux et les représentants de quelques associations fantoches font dans le tribalisme, la déstabilisation et les promesses propagandistes. La politique locale du logement se trouve également confrontée à un autre problème aussi épineux. Il s'agit de la vétusté des constructions qui remontent à la période coloniale, et dont une bonne partie menace ruine depuis déjà des décennies. Des immeubles des rues Frantz Fanon, Victor Hugo, Abdelaziz Kader, l'ALN, Amirouche et autres accusent un état de décrépitude avancé et représentent, de ce fait, un danger réel, surtout pour la ville de Souk Ahras où l'on compte 80% des 2 908 constructions vétustes recensées à travers les différentes communes de la wilaya. Des centaines de familles qui y habitent attendent les prochaines attributions.

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