Les travailleurs laissent entendre qu'ils n'ont pu encaisser le moindre sou depuis le mois de décembre de l'année 2007. 42 travailleurs de la filiale Batigec (TP) du groupe Batimetal sont confrontés à un avenir incertain. Il y a, surtout, le risque de voir les rideaux de l'entreprise baisser suite à une simple décision qui risque d'être prise lors de l'assemblée générale extraordinaire prévue pour bientôt. Le moteur socioéconomique de cette même entreprise est déjà à l'arrêt depuis l'année dernière. Les travailleurs laissent entendre qu'ils n'ont pu encaisser le moindre sou depuis le mois de décembre de l'année 2007. Cela en dépit de toutes les lettres et/ou doléances envoyées aux responsables concernés, à commencer par le PDG du groupe Batimetal. Même le virement des salaires dépend, paraît-il, de ce que sera la décision de l'assemblée générale, dont la date n'est pas encore précisément arrêtée si l'on se réfère aux explications des travailleurs visiblement pris dans une tempête de colère à couleur grisâtre. « Ils veulent la fermeture de l'entreprise », s'entendent également à dire les représentants des travailleurs qui menacent d'ores et déjà de recourir à une grève de la faim illimitée pour faire valoir leurs droits. Mais bien avant, au tableau des actions de contestation figure aussi un sit-in programmé devant le siège de la SGP (Sociétés de gestion des participations), Construmet. Pris en tenailles entre un avenir incertain, du fait du risque de fermeture qui plane, et une situation non encore réglée, les travailleurs, dont la plupart sont des pères de famille, ne savent plus à quel saint se vouer. Les responsables accusent une fin de non-recevoir à toutes les doléances exprimées. Ils (les travailleurs) ne s'accrochent désormais qu'à un seul fil : l'assemblée générale extraordinaire.