Le brainstorming sur le football national s'est achevé hier par la lecture des recommandations des six ateliers mis en place la veille, à l'ouverture de ce rendez-vous des « experts » appelés à se pencher sur le chevet du ballon rond dont la santé inquiète plus d'un, à commencer par le président de la République, comme l'a souligné le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, à l'ouverture et à la clôture de cette rencontre qui a duré deux jours. Les organisateurs ont préalablement identifié quelques maux qui rongent le football. Les experts avaient la délicate mission de proposer des solutions pour une rapide sortie de crise. A vrai dire, les problèmes sont toujours les mêmes et les solutions préconisées aussi. Hier, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, s'est adressé aux participants leur demandant de redoubler d'efforts et d'engagement pour contribuer au redressement du sport roi. Il a réitéré son « engagement aux côtés des responsables et acteurs du football », a mis l'accent sur « le rôle important dévolu à la FAF, ses structures et ses hommes » et a parlé de « destin commun », il a remercié « les journalistes pour leur couverture objective de ce rendez-vous ». A l'endroit des acteurs du football, Hachemi Djiar dira : « Je suis pleinement engagé à vos côtés et avec les structures du football. » Il s'est déclaré « étonné qu'on n'ait pas évoqué le championnat à blanc » qui paraît à ses yeux une étape essentielle dans la voie du redressement souhaité par tous. Au rayon des perspectives à moyen et long termes, Hachemi Djiar annonce la couleur : « Nous n'avons pas le droit de rater l'échéance 2014 (Coupe du monde au Brésil) et nous devons tout faire pour ne plus être absents aux grands rendez-vous ! Au niveau du secteur, nous avons dégagé des schémas directeurs à l'horizon 2025. Les pouvoirs publics sont d'accord pour financer les clubs de l'élite et son anti-chambre, mais à condition que cela soit fait dans la transparence totale. Nous voulons tout savoir sur la provenance et l'utilisation de l'argent hors pouvoirs publics. Tout le monde doit jouer le jeu et gare aux dérapages. On ne peut pas rester éternellement indifférents aux dysfonctionnements relevés ici et là. » Le ministre s'est prononcé sur le décret 405 -05 en soulignant : « Je ne suis ni pour ni contre ce texte. La priorité doit être accordée aux choses essentielles et le moment voulu on se penchera sur cette question ». Dans la foulée, il a ajouté : « Le ministère et la FAF sont des partenaires, il ne faut plus parler de tutelle. Je suis respectueux de la loi et celle-ci a accordé une autonomie à la FAF. » Dans les prochains jours, le ministère de la Jeunesse et des Sports et la FAF se pencheront sur les recommandations du brainstorming pour leur donner la suite qu'elles méritent.