Dans un communiqué, des associations viennent « d'exiger la fermeture du jardin zoologique l'Eden, ex-jardin aux monuments », parce que, laissent-elles entendre, « ce lieu est devenu un refuge pour les repris de justice, la prostitution, l'alcoolisme et la drogue ». Dans leur revendication, les protestataires (une dizaine d'associations sur les centaines qui existent à Tiaret), font état « d'une désorganisation dans ce lieu de villégiature qui favorise la fuite des animaux », en plus « des mauvaises odeurs qui s'y dégagent ». Par devoir de vérité, il faudrait souligner que ce jardin, l'unique pour l'heure, constitue un havre de paix et de divertissement pour les jeunes et les adultes en mal de sensations, avons-nous constaté plusieurs fois sur place. A vrai dire, et c'est de notoriété, il existe une affaire actuellement pendente au niveau de la justice pour laquelle l'actuel locataire des lieux a fait annuler, par la chambre administrative d'Oran, une décision du wali portant fermeture du parc zoologique. Ainsi déboutée, l'administration, partie prenante dans ce conflit, semble aujourd'hui acculée mais la sortie de ces associations risque de travestir la donne dans une affaire qui reste du seul ressort de la justice.