Décidément les impairs et le manque de tact qui semblent coller au chef de cabinet du wali, commencent à mettre celui-ci dans l'embarras, s'efforçant à chaque incident de rétablir la situation tant bien que mal ! Pour rappel, la dernière péripétie en date, qui a empoisonné les relations entre le chef de l'exécutif et l'Assemblée populaire de wilaya et risquant la rupture du lien étroit existant entre ces deux organes, s'est déroulée le 19 avril dernier, lors de l'inauguration de la clinique ophtalmologique cubaine à Djelfa. Pour avoir été largement médiatisée, il est inutile de revenir sur cette coquille du chef de cabinet, imputée par la suite au délégué à la sécurité de la wilaya, qui a émaillé quelque peu la séance protocolaire à laquelle prenaient part le ministre algérien de la Santé et son homologue cubain ainsi que son ambassadeur. A peine la faille colmatée au prix d'un considérable effort de volonté de part et d'autre du wali et de l'assemblée populaire de wilaya, voilà que de nouveau celui-ci récidive, cette fois, en empêchant le premier magistrat de la commune du chef-lieu de wilaya d'emprunter l'accès « officiel » du siège de la wilaya. Un comportement qui a fait jaser toute la population car, le motif allégué est encore plus inacceptable que l'interdiction en soi, en ce sens qu'il s'agit d'« une mesure de sécurité » qui contraint « tous » les visiteurs à passer par la réception ! Déduction, cela équivaut pour le P/APC de Djelfa de n'être pas non plus à l'abri de tout soupçon… En revanche, ce dernier compte rendre la pareille à son niveau, sur son terrain, et ce, quel que soit le statut de l'officiel qui se rendrait à l'Hôtel de Ville. Au fait, qui a dit que le maire est le premier officiel municipal de sa commune ? Peut-être bien le Larousse ou le Petit Robert !