La réhabilitation des jardins publics, ronds-points et terre-pleins implantés sur le territoire des 9 secteurs urbains du Vieux Rocher est l'un des derniers challenges en date que l'APC de Constantine annonce vouloir relever, via l'intervention de la direction de l'assainissement et de l'environnement, pilote de cette opération. Le pari n'est pas gagné d'avance (et c'est peu dire), car la superficie à traiter avoisinerait les 63 ha, dont 43 de ronds-points et terre-pleins. Le reste, à savoir 20 ha, couvre la superficie de 18 jardins publics dont l'état serait plus ou moins bon, selon les cas. Dix d'entre eux bénéficient d'un gardiennage, alors que huit sont livrés à eux-mêmes et seraient, de ce fait, dans un état de dégradation avancé. Presque centenaire, le square Benaceur Bachir s'impose dans ce lot comme le fleuron des jardins publics à Constantine. Implanté au cœur de la ville des ponts, sur une superficie de 1,65 ha et au beau milieu du brouhaha de la foule et des pétarades de la circulation automobile, cet havre de verdure renvoie une certaine image d'Epinal, tout en proposant aux visiteurs des aires de détente, où l'on peut déguster un thé à la menthe à l'ombre d'arbres centenaires et face au spectacle reposant de ses allées bucoliques et de ses magnifiques plates-bandes fleuries. Côté cour, il reste à la direction de l'assainissement et de l'environnement à trouver les solutions idoines au problème posé par son entretien régulier et celui des autres espaces verts intégrés dans ce vaste et ambitieux plan de réhabilitation, notamment le volet arrosage, une préoccupation grandissante à l'approche des grandes chaleurs. Et à ce titre, il s'impose comme le talon d'Achille de toute l'opération. Un problème récurrent, nous avoue l'un des responsables chargés de mener à bien cette action. Confronté à une situation cornélienne suite, d'une part, à l'augmentation exponentielle des superficies à traiter et à entretenir et, d'autre part, en raison de la régression de l'effectif des agents communaux affectés à cette tâche, le service compétent se heurte de plein fouet à une situation cornélienne. Par rapport à ce point de friction, il fallait trancher au risque de déboucher sur une impasse, et la seule alternative offerte a été de faire appel à des entreprises privées spécialisées dans l'aménagement et l'entretien des espaces verts.