Depuis le début de l'année 2005, la wilaya de Tipaza s'est engagée dans la réalisation de projets d'envergure nationale et internationale. C'est dans ce contexte que l'afflux de la main-d'œuvre étrangère au niveau de certaines localités de la wilaya prend de plus en plus de l'ampleur. Un effectif évalué à 600 employés environ issus de 20 nationalités travaillent déjà au niveau de plusieurs sites dans la wilaya de Tipaza, notamment dans la réalisation de la centrale électrique de Hadjret Ennous, la station de dessalement de l'eau de mer de Douaouda, le barrage de Kef Eddir de Damous, les logements à Cherchell et Tipaza, les infrastructures portuaires de Gouraya, de Cherchell et de Tipaza. L'accalmie et les mesures de sécurité prises ont encouragé cette main-d'œuvre étrangère à investir la wilaya. Ce qui est surprenant, c'est cette pénurie de soudeurs. Une situation qui a obligé les pouvoirs publics à donner une suite favorable aux opérateurs étrangers pour un accord d'expatriation de 1000 soudeurs pour les besoins d'un projet. Le service chargé du contrôle de la main-d'œuvre étrangère dans la wilaya de Tipaza s'est montré intraitable avec les opérateurs étrangers pour régulariser la situation de ces travailleurs, afin de gérer efficacement et dans la transparence les dossiers. Néanmoins, les autres structures du département ministériel de Tayeb Louh doivent s'illustrer sur le terrain pour un contrôle de cette main-d'œuvre étrangère sur les sites afin qu'elle soit à jour avec la réglementation en vigueur. Ce qui ne semble pas le cas. Il y a également d'autres projets qui vont employer de la main d'œuvre-étrangère, mais ils ne sont pas encore lancés, à l'image de la station de dessalement de l'eau de mer de Oued-Sebt (Gouraya). L''agriculture demeure l'un des secteurs qui emploient les travailleurs étrangers, essentiellement dans la Mitidja.