2000 postes d'emploi pour les diplômés Le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès a effectué, avant-hier, une courte visite à Tiaret où il a présidé une cérémonie symbolique ayant valu l'octroi de leurs décisions à vingt cinq jeunes, dont les projets ont été financés par les banques. La visite du ministre, au-delà des aspects protocolaires, n'a rien dit de nouveau à Tiaret, si l'on excepte le renchérissement sur le quota attribué à la wilaya pour les jeunes universitaires. Celui-ci (PID) a été porté de 1 350 à 2 000 postes offerts sur sollicitations du wali et des députés. Le ministre venu pour, dira-t-il, « apurer le contentieux avec Tiaret », certainement pour battre en brèche les spéculations nées au lendemain de sa visite mouvementée, au lendemain de la tragédie qu'a connue Tiaret de par le naufrage de onze harrags en mer. Dans son discours, Djamel Ould Abbès a surtout évoqué « le Tachwich », entendre Chahut des jeunes qui ne pourra aucunement « nous contrarier ». Vie associative : « Souboul El Kheir » voit le jour La salle des conférences Mustapha Mekki a affiché complet, jeudi, à l'occasion d'une rencontre tenue sous les auspices du FLN et initiée par un cercle de femmes très actives pour préparer la naissance d'une association caritative « Souboul El Kheir ». Rencontre presque exclusivement féminine qui coïncidait avec les activités de solidarité que témoignent beaucoup d'associations au peuple palestinien en lutte contre l'Etat sioniste. Ponctuée d'une exposition photo présentée par les scouts et où l'on démontrait l'horreur dans toute sa cruauté et de prises de paroles d'invités, dont celle du Mouhafedh, Kadda Benaouda, axées sur le travail caritatif, la rencontre s'est clôturée par la déclaration de la naissance, sous les vivats, youyous et embrassades, de l'association « Souboul El Kheir » que pilote madame O. Tirès, celle qui continue de se dépenser totalement dans la lutte contre l'analphabétisme. Celle-ci nous a souligné que « aujourd'hui, des perspectives heureuses s'offrent à nous ». Elle ajoutera : « le fruit de notre travail est la présence de ces centaines de femmes, relativement affranchies de l'analphabétisme et par conséquent aspirent à plus d'épanouissement. »