Dans ce contexte, M. Ould-Abbès a affirmé que ces mesures sont à même de régler définitivement le problème “de financement par les banques” pour l'année 2007 et ce, au profit des jeunes promoteurs. Le résultat de l'enquête sur l'emploi pour l'année 2006 réalisée par l'Office national des statistiques (ONS) et selon laquelle le taux de chômage est tombé à 12,3% “est un résultat positif et nous devons en être fiers”, a déclaré le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould-Abbès, en confirmant officiellement, samedi dernier, à Alger, que le taux de chômage en Algérie a été ramené en 2006 à 12,3%. Le ministre a cité dans ce contexte certains domaines créateurs d'emploi, notamment le secteur de l'aménagement et de la réalisation de routes, l'agriculture, le bâtiment et autres infrastructures qui ont permis, a-t-il dit, “d'ouvrir des opportunités d'emploi pour la main-d'œuvre algérienne et ramener par conséquent le taux de chômage à 12,3%”. M. Ould-Abbès a, dans ce cadre, mis en exergue les réalisations des organismes nationaux d'emploi, notamment l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), l'Agence nationale de gestion de microcrédit (Angem) et la Caisse nationale d'assurance-chômage (Cnac). Outre les contrats de pré-emploi et autres secteurs ayant contribué à la création d'emplois, le ministre a également cité les organismes sociaux de création de postes d'emploi, soulignant que “toutes ces mesures ont permis la création en 2005 de quelque 524 000 postes d'emploi”. Par ailleurs et concernant certaines enquêtes qui ont confirmé la baisse du taux de pauvreté en Algérie, le ministre a indiqué que ces enquêtes ont “en effet démontré qu'il y a effectivement des citoyens nécessiteux mais qui ne souffrent pas d'extrême pauvreté”. À cette occasion, M. Ould-Abbès a rappelé qu'une étude sur la pauvreté a montré que sur 176 communes qui étaient considérées dans le passé comme pauvres, seules 46 continuent à vivre cette situation alors que 130 sont sorties de la pauvreté du fait de la baisse du taux de chômage et de l'amélioration notable des conditions de vie des habitants. S'agissant des difficultés rencontrées par les jeunes en matière de financement de leurs projets par les banques, le ministre a affirmé qu'une stratégie a été mise en place pour la création d'une “banque nationale de solidarité” qui “constitue une sorte de guichet unique regroupant plusieurs secteurs concernés”. Le ministre a également fait état d'une autre mesure portant création d'une commission de wilaya pour l'emploi qui compte deux représentants des secteurs et organes chargés de l'emploi, notamment le directeur de l'emploi, l'Ansej et l'Angem. Dans ce contexte, M. Ould-Abbès a affirmé que ces mesures sont à même de régler définitivement le problème “de financement par les banques” pour l'année 2007 et ce, au profit des jeunes promoteurs. Par ailleurs, le ministre a affirmé que 153 milliards de dinars ont été dépensés pour la création de microentreprises dans le cadre de l'Ansej. “29 milliards de dinars ont été avancés par l'Etat sous forme de crédits, 90 milliards par les banques sous forme de crédits également et 30 milliards de dinars par les initiateurs des projets eux-mêmes”, a-t-il précisé. Concernant la prise en charge des victimes de la tragédie nationale, M. Ould-Abbès a souligné que son département a débloqué jusqu'à présent “plus de 8 milliards de dinars sur un total de 15,6 milliards de dinars consacrés à la prise en charge sociale des familles nécessiteuses dont un des membres était un terroriste”. R. N.